Sébastien Bernard

Portrait-Weber

Trouver du sens à sa formation pour la réussir

A la sortie du baccalauréat, Sébastien choisit l’université de Bordeaux pour suivre une licence de psychologie. Conscient de son intérêt pour les Sciences Humaines, il ne savait pas précisément encore vers quelle voie se tourner. Très actif dans le milieu associatif, il avait « la curiosité d’aller sur le terrain, se confronter à des publics ». Egalement auxiliaire de vie scolaire, il travaillait en parallèle de sa formation dans le champ du handicap. La combinaison entre formation et expérience professionnelle et associative lui a permis de se poser les bonnes questions et ainsi, de trouver le sens qu’il souhaitait donner à sa carrière professionnelle : « La licence n’a pas été facile mais une fois que j’ai pu découvrir et me mettre à fond dans la psychologie sociale ça a été nettement mieux et en master là, ça a été très positif ». La suite est devenue évidente et il a porté un intérêt grandissant sur les problématiques d’insertion, d’intégration, et de stigmatisation : « j’ai trouvé du sens dans tout ça avec les cours de psychologie sociale parce que je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait finalement ce n’était pas tant d’accompagner les gens ou les personnes en elles-mêmes mais de voir quelle place pouvait être faite dans la société à des gens appartenant à des minorités ou porteurs de certains stigmates». Le master lui aura permis de disposer de toutes les connaissances en psychologie, en particulier la conduite d’un entretien, le travail de la juste distance et de l’empathie nécessaires pour l’accompagnement de publics fragiles, mais aussi de disposer de compétences méthodologiques de conduite de projet. L’université lui aura aussi montré l’importance de s’actualiser en permanence et de chercher, recroiser et recouper les informations.

L’importance du réseau !

Suite à sa soutenance de master, la directrice d’un organisme de formation intéressait par sa méthodologie d’évaluation lui propose une mission pour la mettre en pratique sur une de ces actions. Afin de pouvoir assurer cette mission, Sébastien s’inscrira sous un statut d’autoentrepreneur. Essayant de développer cette activité pendant plusieurs mois, c’est le maintien du contact avec sa psychologue référente de l’université qui lui permettra de rencontrer son directeur actuel. Elle avait eu connaissance qu’il cherchait quelqu’un sur son profil : « je l’ai appelé et j’ai commencé par une mission d’autoentrepreneur pour un remplacement pendant l’été et qui a ensuite débouché sur mon embauche actuelle ». Après 6 mois de missions, il sera embauché par l’organisme dans lequel il exerce encore. Dans l’avenir, il se voit évoluer sur des postes de management ou d’encadrement dans un organisme de formation.

Si c’était à refaire ?

Sébastien maintiendrait l’intégralité de ce parcours en atténuant peut être un peu son activité associative pour se concentrer sur ses études, son parcours universitaire lui ayant permis de mener la carrière professionnelle qu’il souhaite, il en garde d’ailleurs une phrase qui l’accompagne dans son quotidien  » en psychologie, ou de manière générale, on ne sait pas changer les mentalités, on ne sait pas le faire mais par contre ce qu’on sait faire c’est changer les comportements. »

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