Romain Masson
Ma formation... mon parcours
“Je suis aujourd’hui Chargé de mission Projet Patrimoine Maritime Militaire et Industriel de la Côte Atlantique, je suis basé au Musée Maritime de La Rochelle. Ce projet concerne 9 villes européennes. Je chargé de la mise en œuvre des différentes actions du projet, cela peut aller de traductions en anglais d’études patrimoniales, à des réflexions sur des axes de valorisation en passant par la gestion budgétaire du programme. Pour ne rien vous cacher il y a aussi une partie administrative pure et comptable qui n’est pas la partie la plus intéressante mais elle est tout aussi importante.
J’ai été diplômé d’une licence d’Histoire à l’Université de La Rochelle en 2010 et j’ai ensuite décidé de me diriger vers l’enseignement. Je ne savais pas trop quoi faire après le bac et l’histoire me plaisait beaucoup, c’est au cours de la licence que je me suis découvert un intérêt pour l’enseignement. J’ai donc enchaîné avec un Master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation et j’ai passé et obtenu le CAPES d’Histoire. Après deux années d’enseignement, j’ai compris que ce métier n’était pas fait pour moi et j’ai donc démissionné de l’Education Nationale. Un an et quelques petits jobs plus tard, j’ai repris contact avec un professeur qui m’a conseillé de reprendre mes études pour faire un Master développement culturel de la ville. J’ai suivi ses conseils car je me suis rendu compte qu’il me manquait certaines compétences mentionnées sur les fiches des postes qui m’intéressaient.
En reprenant le Master DCV qui est un master transversal (musiques actuel, théâtre, danse, patrimoine…), et compte tenu de mon parcours, ce qui m’intéressait était la thématique histoire et patrimoine. Je voulais réussir à travailler sur des expositions, trouver des moyens adaptés dans une logique de transmission, toujours dans une idée de diffusion vers le grand public..
Le souvenir de ma formation et les opportunités
« Je garde globalement de très bons souvenirs de ma formation. Des Souvenirs de camaraderie, de vie étudiante. Les années de master étaient enrichissantes intellectuellement et également socialement, avec une vraie émulation intellectuelle.
Après ce deuxième Master, ce sont les opportunités qui ont fait les choses pour moi. Je me suis retrouvé au chômage après mon stage et la ville de La Rochelle m’a rapidement proposé une mission sur un nouveau projet pour les médiathèques de la ville. J’ai travaillé un an et demi sur ce poste et au terme de cette expérience mon ancienne tutrice du Musée Maritime, avec qui j’étais resté en contact m’a parlé de ce poste qui était en création. Cette offre me permettait de revenir sur le domaine du Patrimoine qui est mon domaine de prédilection. »
La valeur de ma formation pour mon travail
« Ce master a eu, et a encore aujourd’hui, un réel intérêt pour moi. Tant ma formation de géographe que mon master en développement culturel de la ville, me sont utiles beaucoup dans mon poste actuel. Les employeurs recherchent de plus en plus des personnes polyvalentes, dans une logique d’ouverture et qui seront capables de travailler de manière transversale, mes formations m’ont permis d’acquérir cette polyvalence ».
Une profession de rêve, qui devient la sienne
« Je ne fais pas la promotion du changement d’orientation » déclare Barbara, « par contre, quel que soient le métier et la
voie choisie, il faut rester ouvert et trouver une voie qui permette de rester en vie avec son envie » ajoute-t-elle. Barbara n’en regrette pas moins son parcours universitaire qui constitue à ses yeux, un véritable atout : « L’école de photo aurait formaté mon regard. Mes expériences passées me permettent d’avoir un regard très ouvert et de m’adresser à tout type de public puisque j’ai le même regard sur les personnes handicapées. Je ne fais pas de différence, mais j’adapte » souligne-t-elle. L’humain reste au cœur de son métier. C’est par ce simple changement d’angle, du toucher au regard, que Barbara a trouvé ce métier qui lui offre tout : « le bon, le beau et le vrai ».
Mon projet en futur
« Je suis en poste pour encore deux ans et j’aimerai, à terme, pouvoir continuer à travailler sur les projets en cours du Musée Maritime, ou tout du moins dans le domaine du patrimoine et du tourisme ».
Mon conseil aux futurs diplômés
« J’aurai envie de dire aux actuels et futurs étudiants que le diplôme ne fait certes pas tout, mais tout ce qu’on apprend au cours de nos formations est intéressant, que ce soit en terme de contenus ou de rencontres. Il ne faut pas se dire que la formation se termine une fois le diplôme obtenu, on apprend toujours et il ne faut pas oublier que ce qu’on a appris continue à nous servir dans notre vie active. Je conseillerai aux étudiants de ne pas considérer le diplôme comme une fin en soi, c’est bien de savoir assez rapidement ce qu’on veut faire, il faut rester actif pendant ses études afin de plus facilement pouvoir trouver sa voie. Il est également très important de s’intéresser aux actions de professionnalisation qui sont souvent proposées, tant par les services de l’université et les professeurs mais aussi par les entreprises ou les collectivités locales. ».