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Marine Briswalter

« Je ne me sentais pas assez mature pour être psychologue »

Au départ, Marine Briswalter voulait être psychologue mais elle s’est rendue compte au fur et à mesure de son parcours qu’elle ne se sentait pas prête à faire ça.  Suite à l’obtention de son Master 1 filière Psychologie de l’éducation, elle a souhaité changer de voie. « Je m’intéressais au domaine de l’éducation déjà lorsque j’étais en Licence Psychologie ». Elle a ainsi bifurqué dans les Sciences de l’éducation et s’est inscrite en Master 2 Contexte et Dispositifs en Éducation et Formation « sans savoir ce que j’allais réellement faire ».

« Je ne me suis jamais autant régalé qu’avec mon travail sur le mémoire »

Marine avait comme objectif d’orientation professionnelle de travailler dans la formation d’adultes. Elle a beaucoup aimé, lors de son M2, la mixité des publics qui apportait selon elle une « réel richesse dans les échanges » ainsi que la proximité avec les enseignants et les différents thèmes de l’éducation abordés de manière philosophique, sociologique ou encore psychologique.  « J’ai adoré lors de ce master l’orientation recherche, le travail sur le mémoire et j’ai même hésité à faire une thèse avant de m’insérer dans le milieu professionnel ».

« J’hésitais entre la recherche et travailler dans le supérieur »

Marine a découvert l’existence du métier de conseiller pédagogique par l’intermédiaire de ses camarades de promotion qui souhaitaient exercer ce métier et de son directeur de mémoire. « Au cours de mon travail de mémoire, mon directeur m’orientait tout doucement sur la pédagogie dans l’enseignement supérieur et au métier de conseiller pédagogique. Il m’a envoyé toutes les candidatures de conseillers pédagogiques en France et sans cela, jamais je n’aurais postulé. » Elle confiera « heureusement que j’ai eu un directeur de mémoire qui m’a poussé ! »

« La finalité c’est que les étudiants prennent du plaisir à aller en cours et trouvent du sens à leurs apprentissages »

Conseillère pédagogique à l’Université de Lorraine, Marine travaille avec les enseignants du supérieur. « L’objectif c’est que les enseignants puissent innover ou améliorer leurs enseignements et que leurs cours soient un plaisir pour eux. » Elle s’occupe notamment de la coordination du plan de formation continue des personnels dans la champ de la pédagogie universitaire au sein de l’Université de Lorraine. Elle accompagne également des enseignants ou équipes pédagogiques dans des projets pédagogiques. « Mon rôle c’est de les aider à la concrétisation de leur projet et de sa mise en place. » Elle contribue à l’organisation d’événements, d’ateliers, de séminaires et effectue un travail de veille et de valorisation des pratiques pédagogiques qui passent par la rédaction d’articles ou de création de vidéos.

« L’université, une expérience professionnelle enrichissante »

Son cursus universitaire lui a permis non seulement d’acquérir une assise théorique mais aussi de développer des compétences de travail collaboratif nécessaires pour son métier actuel afin d’accompagner au mieux les enseignants. « Ça m’a beaucoup aidé pour l’écrit et le travail de synthèse. Aujourd’hui ça me plait d’écrire des articles ». Ses fonctions l’amènent souvent à s’adapter à la pluralité de profils et être à l’écoute du public. « J’aime mon métier car je rencontre des personnes de disciplines différentes donc de cultures différentes ». 

Les conseils à donner aux futurs diplômés : « Essayez d’avoir confiance en vous et osez ». Marine donnerait les conseils suivants : « Bien s’organiser, se donner des deadlines et les respecter ». Selon elle, l’organisation du temps est primordiale dans l’ingénierie de projet. Elle préconise d’essayer de faire du lien entre ce qu’ils ont appris en cours et le terrain. Marine travaille maintenant avec ses anciens professeurs. « Mon directeur de mémoire dit à ses étudiants d’aller voir Marine! ». Dans ses perspectives d’évolution professionnelle, elle nous confie qu’une thèse lui plairait.

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